Comment améliorer sa grammaire française? Une question que beaucoup d’entre nous se posent. Pour nous, mais surtout pour nos enfants.
Pourquoi cet article vous aidera à accompagner votre enfant dans le « comment améliorer sa grammaire française »?
L’approche classique de la grammaire ne parle pas de sens mais de définitions arbitraires
L’apprentissage de la grammaire française peut être source de frustration pour de nombreux élèves. Les fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison sont monnaie courante chez de nombreux élèves et étudiants. Les règles peuvent sembler arbitraires et difficiles à mémoriser. Pourtant, maîtriser les règles de grammaire française, de syntaxe et d’accord est essentiel pour s’exprimer et écrire sans fautes.
En tant que parent, vous vous inquiétez certainement des difficultés que peut rencontrer votre enfant face à l’apprentissage de la grammaire française. Entre les règles à assimiler et les exceptions à retenir, cette matière peut vite devenir une source de découragement.
L’erreur fréquente est d’apprendre la grammaire de manière mécanique, sans comprendre le sens des règles. La gestion mentale propose au contraire de partir des processus intellectuels de chacun pour ancrer les connaissances en grammaire de façon dynamique et significative.
Certains élèves ont besoin de sens pour apprendre, c’est ce que leur propose la gestion mentale
La gestion mentale, développée par Antoine de La Garanderie, propose une approche pédagogique basée sur la connaissance des processus intellectuels de chaque individu. En identifiant les gestes mentaux de chacun, elle permet de mieux comprendre et mémoriser les règles grammaticales. Grâce à cette méthode, votre enfant va enfin trouver du sens aux notions abstraites qu’on lui enseigne. Il va pouvoir s’appuyer sur ses capacités naturelles d’apprentissage plutôt que de subir passivement un enseignement théorique.
À court terme, l’utilisation de la gestion mentale rendra l’apprentissage de la grammaire plus accessible. Les élèves pourront s’approprier plus facilement les concepts grâce à des méthodes adaptées à leur fonctionnement intellectuel. À moyen terme, les progrès en grammaire deviendront source de motivation et de confiance en soi. À long terme, une maîtrise solide des bases grammaticales permettra de s’exprimer avec aisance et clarté dans toutes les situations.
Cet article présente concrètement les apports de la gestion mentale pour répondre à la question de savoir comment améliorer sa grammaire française. Vous y découvrirez des exercices stimulants et ludiques pour accompagner votre enfant dans cet apprentissage complexe. Surtout, la gestion mentale va lui redonner confiance en lui et en ses possibilités de réussite.
Alors si vous souhaitez une approche pédagogique innovante pour aider votre enfant à progresser en grammaire, cet article saura vous convaincre des atouts de la gestion mentale !
Les principes de votre accompagnement: les noms nomment des objets dans l’espace, les verbes désignent des actions dans le temps
Comment améliorer sa grammaire française par la gestion mentale?
Il est recommandé de s’entraîner régulièrement via des exercices d’orthographe, dictées, quiz, QCM ou encore avec un correcteur orthographique. La relecture attentive de ses propres écrits permet également de repérer et de corriger les éventuelles erreurs. Cela permet de repérer les fautes les plus courantes et de progresser en conjugaison, notamment sur l’accord du participe passé, les verbes pronominaux, le passé simple ou encore le subjonctif. Des outils comme le Projet Voltaire peuvent également être utiles pour s’entraîner à améliorer son niveau en français.
Comment réaliser cet entraînement en respectant les principes de la gestion mentale?
Il s’agit de prendre conscience de son propre fonctionnement pour adapter son apprentissage. Certains auront besoin de partir du global (généralisation) pour ensuite percevoir le détail (exemples précis), d’autres du détail vers le global. Certains auront besoin de mettre en pratique immédiatement la règle pour l’assimiler (exercices). D’autres encore ne pourront apprendre la grammaire qu’en comprenant les raisons des règles (théorie). Il y a ceux qui partent du concret vers l’abstrait, et d’autres qui procèderont à l’inverse. L’essentiel est de trouver la méthode d’apprentissage optimale pour chacun afin de maîtriser les règles d’orthographe et de grammaire française.
L’erreur serait d’utiliser une seule méthode d’enseignement grammatical. La gestion mentale propose d’identifier les besoins cognitifs de chaque élève.
L’opposition entre objets et événements, entre espace et temps, est naturelle chez l’être humain
Un bébé commence par apprendre à nommer et comprendre le monde qui l’entoure. Il le fait en interagissant avec les autres. Ces derniers pointent du doigt pour désigner et nommer les objets qui occupent l’espace et les événements qui se déroulent dans le temps. Cette opposition entre les objets et les événements est importante pour comprendre comment les mots fonctionnent.
En grammaire, cette distinction entre l’espace et le temps est toujours présente. Les mots qui désignent les objets, qu’ils soient concrets ou abstraits, sont appelés des noms. On les prononce ou les imagine mentalement dans une instantanéité. Par exemple, « papa », « lion », « bougie » ou « peur » apparaissent soudainement dans notre esprit.
Les mots qui décrivent les événements, les actions, sont appelés des verbes. Ils nous obligent à traiter les informations de manière successive, car ils racontent ce qui se passe dans une séquence. Par exemple, « danser », « courir »…
Comment apprendre sa grammaire française quand on est « visuel opposant »?
Etudiez le profil cognitif de votre enfant
La gestion mentale s’appuie sur le profil cognitif de l’élève pour lui formuler des propositions pédagogiques. Un profil, ce n’est pas une case dans laquelle ranger une fois pour toute un individu. C’est une hypothèse de fonctionnement cognitif, établie conjointement avec lui. Cela signifie qu’il doit s’y reconnaître. Et comme en sciences, cette hypothèse est temporaire. Elle est susceptible d’être remise en cause soit dans d’autres circonstances que celles où elle a été élaborée (l’hypothèse n’est valide que dans certaines conditions), soit plus tard dans le temps (l’individu évolue dans le temps). En bref, elle est très souple et préserve la liberté de l’individu puisqu’elle ne l’enferme pas une fois pour toutes dans une case.
Pour établir cette hypothèse de profil cognitif, une formation solide est nécessaire. Mais quand on n’a pas été formé, sans doute quand on est un parent comme vous, on peut néanmoins s’appuyer sur des conseils et des astuces simples. Et si on veut affiner la qualité de son accompagnement auprès de son enfant, on peut bien sûr se former, des formations existent pour cela.
Nous concernant, supposons que vous soyez parvenu à identifier que votre enfant évoque préférentiellement de façon visuelle. Et qu’il présente une structure de projet de sens « opposant« .
Choisissez une histoire simple et courte pour votre enfant « visuel et opposant »
Aidez le à évoquer le sens de la classe grammaticale « NOM »
Aidez le à évoquer le sens de la classe grammaticale « VERBE »
Vous n’êtes pas convaincu?
Vous restez peut-être sceptique?
Peut-être pensez-vous que l’article ne donne pas beaucoup de détails précis sur la mise en œuvre concrète de cette méthode au quotidien?
Comment l’intégrer simplement dans le travail scolaire de mon enfant ?
L’article reste général. Mais de nombreux ouvrages et formations détaillent la mise en œuvre pratique de la gestion mentale au quotidien. Des exercices, conseils et outils sont proposés pour chaque profil d’élève. Et en suivant l’actualité de ce blog, vous collecterez au fur et à mesure de précieuses astuces pour accompagner votre enfant à l’aide de la gestion mentale.
Vous ne vous sentez pas capable d’analyser le fonctionnement intellectuel de votre enfant ni de savoir quelle méthode lui correspond?
Vous pensez que l’article manque de conseils pratiques sur ce point? Cet article reste vague sur le contenu grammatical précis abordé?
Cet article traite un cas très particulier: celui d’un enfant évoquant préférentiellement de façon visuelle et présentant une structure de projet de sens opposant. Il vise à vous montrer quels leviers la gestion mentale peut vous proposer pour expliquer à votre enfant comment améliorer sa grammaire française. Ces leviers peuvent changer pour un autre fonctionnement cognitif. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez mettre en commentaire quel fonctionnement cognitif vous souhaiteriez me voir aborder prochainement. Je me ferai un plaisir d’écrire un nouvel article pour y répondre.
S’agissant du contenu des points grammaticaux à aborder, je n’ai abordé que les noms et les verbes. C’était pour vous montrer que votre enfant peut y trouver du sens, au delà d’une approche mécanique de ces classes grammaticales, en s’appuyant sur ses habitudes cognitives. Elles sont pour l’instant inconscientes. Mais en parlant avec lui, vous l’aiderez à en prendre conscience, et à les utiliser volontairement dans d’autres activités, d’autres matières scolaires.
Sentez-vous libre de liker mon article, s’il vous a plu. Et de le commenter. Pourquoi pas d’indiquer les thèmes que vous souhaiteriez me voir aborder prochainement.
Merci beaucoup pour cet article enrichissant et ce partage ! Ton travail est non seulement utile mais aussi très motivant. Je suis d’accord avec toi, les phrases courtes sont mieux et plus vite intégrées.
Merci pour votre commentaire et votre intérêt.
En effet, il est préférable d’utiliser une histoire courte pour améliorer la grammaire française de votre enfant pour plusieurs raisons liées à la gestion mentale.
Premièrement, les histoires courtes avec des phrases simples permettent à l’enfant de mieux visualiser les personnages et les actions, ce qui est particulièrement bénéfique pour les enfants avec un profil cognitif visuel. Par exemple, des noms concrets comme « lapin » et « tortue » ainsi que des verbes d’action simples comme « courir » et « manger » aident l’enfant à se représenter mentalement les scènes et à comprendre plus facilement les notions grammaticales.
Deuxièmement, les histoires courtes mettent en évidence des oppositions claires entre les personnages et leurs actions, ce qui est crucial pour les enfants ayant une structure de projet de sens « opposant ». Dans l’exemple de l’histoire du lapin et de la tortue, l’opposition entre la rapidité du lapin et la lenteur de la tortue aide l’enfant à discerner et à nommer les personnages et les actions, répondant ainsi à son besoin de confrontation et de discernement.
Enfin, le format court d’une histoire permet de maintenir l’attention de l’enfant et de ne pas le surcharger d’informations, facilitant ainsi l’apprentissage des concepts grammaticaux de manière progressive et structurée. Cela permet également de pratiquer des évocations visuelles et de se concentrer sur l’orthographe et la structure des mots, renforçant ainsi la mémorisation et la compréhension des règles grammaticales.
En résumé, utiliser une histoire courte rend l’apprentissage de la grammaire plus accessible et dynamique, tout en s’appuyant sur les processus intellectuels propres à chaque enfant, ce qui est au cœur de la gestion mentale.
Je suis sincèrement d’accord avec toi sur l’importance du sens pour apprendre et comprendre, plutôt que des suites de concepts. Les enfants, comme les adultes ont besoin pour apprendre, de savoir à quoi va servir cette nouvelle connaissance. Et s’ils l’appliquer a des choses pratiques ou la rapporter à une connaissance existante.
Merci pour cet excellent article ! Je trouve tes conseils sur la gestion mentale particulièrement pertinents. Ils apportent une dimension nouvelle à l’apprentissage de la grammaire, qui pourrait également bénéficier à ceux apprenant d’autres langues !
Merci pour cet article riche en enseignements pour accompagner nos enfants dans les méandres des règles grammaticales. La méthodologie proposée est clairement adaptée au niveau de concentration et de compréhension des loulous.